mardi 3 juin 2008

À BABORD TOUTE












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dimanche 6 avril 2008

GAUCHE PORT LOUISIENNE


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mercredi 2 avril 2008

LA GAUCHE GÂVRAISE

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lundi 25 février 2008

* CONSTRUIRE UNE VRAIE GAUCHE







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dimanche 20 janvier 2008

* HISTOIRE ET ALLIANCES DE CLASSES


Extrait du texte de Karl Marx

‘‘Le 18-Brumaire de Louis Bonaparte (1852)’’

« Histoire et alliances de classes » Chapitre 3 -extraits pp48-53- Ed. Sociales 1969

‘‘C’est à la fois une analyse politique des évènements de 1848 et 1851 en France et une analyse sur les classes sociales et les alliances politiques au cours de cette période.

Petits passages qui nous permettent de percevoir, entre autre, que la sociale-démocratie était déjà une manière originale de conserver une place dans le champ politique et une stratégie nouvelle du ‘ni, ni,…’

Evidemment, toute ressemblance avec des situations présentes n’est pas fortuite !’’

Jean LB

Histoire et alliances de classes

De même dans la vie privée, on distingue entre ce qu’un homme dit ou pense de lui et ce qu’il est et fait réellement, il faut distinguer encore davantage dans les luttes historiques, entre la phraséologie et les prétentions des partis et leur constitution et leurs intérêts véritables, entre ce qu’ils s’imaginent être et ce qu’ils sont en réalité.

……En face de la bourgeoisie coalisée, s’était constituée une coalition entre petits bourgeois et ouvriers, le prétendu parti social-démocrate.

Les petits bourgeois s’étaient vus mal récompensés au lendemain des journées de juin 1848. Ils voyaient leurs intérêts matériels menacés et les garanties démocratiques, qui devaient leur assurer la satisfaction de ces intérêts, mises en question par la contre-révolution. Aussi se rapprochèrent-ils des ouvriers.

D’autre part, leur représentation parlementaire, la Montagne, tenue à l’écart pendant la dictature des républicains bourgeois, avait, pendant la seconde moitié de l’existence de la Constituante, grâce à sa lutte contre Bonaparte et les ministres royalistes, reconquis sa popularité perdue.

Elle avait conclu une alliance avec les chefs socialistes. En février 1849, on organisa des banquets de réconciliation. On esquissa un programme commun.

On enleva aux revendications sociales du prolétariat leur pointe révolutionnaire et on leur donna une tournure démocratique.

On enleva aux revendications démocratiques de la petite bourgeoisie leur forme purement politique et on fit ressortir leur pointe socialiste.

C’est ainsi que fut créée la sociale-démocratie.

……Le caractère propre de la sociale-démocratie se résumait en ce qu’elle réclamait des institutions républicaines démocratiques comme moyen, non pas de supprimer les deux extrêmes, le capital et le salariat, mais d’atténuer leur antagonisme et de le transformer en harmonie….C’est la transformation de la société par voie démocratique, mais c’est une transformation dans le cadre petit bourgeois.

…….Ce qui en fait les représentants de la petite bourgeoisie, c’est que leur cerveau ne peut dépasser les limites que le petit bourgeois ne dépasse pas lui-même dans sa vie, et que, par conséquent, ils sont théoriquement poussés aux mêmes problèmes et aux mêmes solutions auxquelles leur intérêt matériel et leur situation sociale poussent pratiquement les petits bourgeois. Tel est, d’une façon générale, le rapport qui existe entre les représentants politiques et littéraires d’une classe et la classe qu’ils représentent.

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* FRACTION DE CLASSES ET CONTRADICTIONS SOCIALES


Extrait du texte de Karl Marx

‘‘Les luttes de classes en France, 1848-1850’’

« Fraction de classes et contradictions sociales » Chapitre 1 -extraits pp38-42 Ed. Sociales 1970

‘‘Ces petits extraits donnent à la fois un éclairage économique à la crise de 1848-1850 et une compréhension de ce qui se passe actuellement en France.

La dette de l’État qui est aujourd’hui le prétexte majeur pour fixer des règles draconiennes au fonctionnement du Service Public–éducation, santé, logement, sécurité sociale,… permet aux aristocrates financiers d’agrandir leurs richesses et d’amplifier leur Pouvoir sur l’organisation Politique de la société.

Toute ressemblance avec la situation présente n’est pas fortuite et il peut être intéressant de remplacer les noms des aristocrates financiers d’hier par ceux d’aujourd’hui !’’

Jean LB


Fraction de classes et contradictions sociales

Après la révolution de Juillet, lorsque le banquier libéral Lafitte conduisit en triomphe son compère le duc d’Orléans à l’Hôtel de Ville, il laissa échapper ces mots : « Maintenant, le règne des banquiers va commencer ». Lafitte venait de trahir le secret de la révolution.

Ce n’est pas la bourgeoisie française qui régnait sous Louis-Philippe, mais une fraction de celle-ci :banquiers, rois de la Bourse, rois des chemins de fer, propriétaires de mines de charbon et de fer, propriétaires de forêts et la partie de la propriété foncière ralliée à eux, ce que l’on appelle l’aristocratie financière. Installée sur le trône, elle dictait des lois aux Chambres, distribuait les charges publiques, depuis les ministres jusqu’aux bureaux de tabac.

…..La pénurie financière mit, dès le début, la monarchie de Juillet sous la dépendance de la haute bourgeoisie et cette dépendance devint la source inépuisable d’une gêne financière croissante. Impossible de subordonner la gestion de l’Etat à l’intérêt de la production nationale sans établir l’équilibre du budget, c'est-à-dire l’équilibre entre les dépenses et les recettes de l’Etat.

Et comment rétablir cet équilibre sans réduire le train de l’État, c'est-à-dire sans léser des intérêts qui étaient autant de soutiens du système dominant, et sans réorganiser l’assiette des impôts, c'est-à-dire sans rejeter une notable partie du fardeau fiscal sur les épaules de la grande bourgeoisie elle-même ?

L’endettement de l’État était, bien au contraire, d’un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui gouvernait et légiférait au moyen des chambres. C’était précisément le déficit de l’État, qui était l’objet même de ses spéculations et le poste principal de son enrichissement. A la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or, chaque emprunt fournissait à l’aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l’État, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de traiter avec les banquiers dans les conditions les plus défavorables

…..Pendant que l’aristocratie financière dictait les lois, dirigeait la gestion de l’Etat, disposait de tous les pouvoirs publics constitués, dominait l’opinion publique par la force des faits et par la presse, dans toutes le sphères, depuis la cour jusqu’au café borgne, se reproduisait la même prostitution, la même tromperie éhontée, la même soif de s’enrichir, non point par la production, mais par l’escamotage de la richesse d’autrui déjà existante.


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* POLITIQUE DE L'EAU


LES ÉLUS MONTRES DU DOIGT DANS LE DOSSIER DE L’EAU POTABLE

Ce sont les collectivités locales et les élus locaux qui fixent les prix de l’eau potable même quand ils agissent au sein du SDE (syndicat départemental de l’eau) et c’est notamment la S A U R qui gère le réseau d’eau.

L’eau la plus chère de France, pour les particuliers des communes du Morbihan, ce n’est donc pas une fatalité.

1) Le Prix (tenant compte de l’eau, l’assainissement et la redevance publique).

Paris Intra – muros 2,40 euros / m3

France (moyenne) 3,01 ‘’ ‘’

Finistère 3,30 ‘’ ‘’

Ile et Vilaine 3,60 ‘’ ‘’

Côte d’Armor 3,70 ‘’ ‘’

Morbihan 4,10 ‘’ ‘’

2) Les particularités (sur les 261 communes du 56)

Pour une consommation annuelle de 120 m3/ an (foyer de 4 pers.) sur la seule partie de l’eau potable la facture est fixée aux conditions tarifaires 2007 :

154,53 euros (pour le Régie de vannes)

217,89 ‘’ ( ‘’ ‘’ de Lorient)

261,37 ‘’ (pour le SDE 250 communes)

Pour les 9 communes restantes les prix de vente se situent dans moyenne nationale.

3) L’abonnement annuel

Il est trop élevé, indifférent à la quantité consommée :

20,13 euros à Vannes

44,96 euros à Lorient

89,68 euros sur SDE

La S A U R c’est 77 % des communes avec 38 ans de gérance et d’exploitation au profit surtout de leurs actionnaires ?

Exemples moyens de gestion de la partie eau seule :

Avec Régie Communale 2,19 euros /m3

‘’ ‘’ Intercommunale 2,85 euros /m3

Délégation Communale 2,93 euros /m3

‘’ Intercommunale 3,44 euros /m3 SDE

La tarification SDE est inéquitable, confuse et anachronique…… !!!!!

4) Le dindon c’est encore le petit

C’est encore et toujours les petits qui payent pour les gros ?

Exemple donné sur deux factures tarifaires :

L’abonné consommant 10 m3/an paie 10 euros le m3 d’eau alors que le consommateur à 150000 m3/an 0,60

euro soit 17 fois moins le même m3 d’eau.

La règle étant, ce qui est perdu sur les gros est récupéré sur les petits consommateurs.

5) Pas de fatalité

Ce n’est donc pas une fatalité, il est possible de payer beaucoup moins cher, à la condition que les élus prennent réellement leur responsabilité sans fermer les yeux pour mettre fin à une tarification qui favorise les gros consommateurs au détriment des petits.

6) L’eau et son environnement

La pollution c’est 15 % dans le domestique et 75 % dans l’industrie et l’agriculture.

L’économie de cette ressource précieuse doit passer par une incitation touchant gros ou petits.

(Prises de notes jpf)

IMPORTANT (grâce aux Assos. qui donnent de la voix la renégociation sur le coût de l’eau est en marche pour 2006 et 2007 = 7 Millions d’euros économisés).

Cette soirée était organisée par l’Assos. Cétadir de Mendon et les éléments techniques présentés par l’ Assos. Familles Rurales 56.


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* DEPUIS 20 ANS


Depuis 20 ans les cadeaux fiscaux accordés par l’état aux entreprises représentent 450 Milliards d’Euros soit à ce jour environ la moitié de la dette publique Française.

On nous rabâche à longueur de journée que les Français vivent au dessus de leurs moyens et qu’il faudra bien payer cette dette publique.

Il est bon de rappeler également que ces cadeaux fiscaux avaient pour but de faire baisser le chômage et relancer la compétitivité donc de faire rentrer dans les caisses les cotisations diverses de santé et de retraite.

Le résultat c’est l’enrichissement de l’intérêt particulier au détriment de la collectivité avec toujours cette ardoise nationale et un chômage toujours fleurissant au nom de la mondialisation avec 7 millions de pauvres dont 1 million de retraités dans notre pays ?

On nous avait dit qu’il y aurait un suivi étroit de cet argent public avec un processus dit de résultat avec dans le cas de non objectif le rembourse-

ment à la collectivité des sommes perçues de l’état ? Il apparaît que cette politique de droite libérale poussant les Français vers la faillite nationale soit passible des tribunaux pour malversation sur bien public,

les médias ne sont pas très loquaces sur ces sujets alors que la France n’a jamais été aussi riche et productive, tout en laissant bon nombre de chômeurs et d’exclus de vie sociale sur le bord de la route.

Depuis 20 ans également ce renversement de situation de classe avec le Capital passant de 40 à 60% et dans le même temps le Salariat lui passant de 60 à 40%. Entraînant un déséquilibre dans le recouvrement des cotisations salariales vu que seuls les salariés cotisent sur le fruit de leur travail?

Même la cour des comptes trouverait logique que la cotisation touche le job de boursier, de rentier ou d’actionnaire afin de participer à la gestion des diverses cotisations générales, et de permettre au moins l’équilibre des caisses de retraite et santé. L’intérêt privé une nouvelle fois primant sur l’intérêt du plus grand nombre.

A ce sujet il est vrai que les générations de baby-boomer vont arriver en retraite, pour autant il est des moyens non idéologiques de gérer avec équité les cotisations solidaires et intergénérationnelles de retraite et de prendre en compte la pénibilité du travail sur des critères objectifs que l’on soit dans le public ou le privé ?

Et toujours dans le même ordre d’idée ne pas se tromper de cible quand on parle de privilèges dans ce pays avec cette connotation démagogique qui caractérise notamment les élites politiques libérales voir sociales démocrates. Faisant passer les bénéficiaires du bouclier fiscal et le cheminot de base, le conducteur de TGV voir de Métro, l’électricien ou le gazier dans le même club bien fermé des privilégiés.

Mr Sarkozy s’octroie une augmentation multipliée par trois de son salaire de Chef de l’état et ne veut pas faire augmenter le taux horaire du SMIC même d’un centime d’euro au profit de la compétitivité de la France. Il fait passer de 60 à 80 le nombre de fonctionnaires attachés à sa personne, double le budget de l’Elysée alors qu’il prône des économies dans le train de vie de l’état ? Il est également à l’écoute et exauce toutes les pleurnicheries du Medef part la voix de Mme Parisot ?

Avec l’augmentation des carburants le dossier des pêcheurs, des routiers, des agriculteurs etc…Mr Sarkozy l’homme providence devait stopper le déficit des Français, il l’aggrave une nouvelle fois pris au piège de sa politique libérale et électoraliste. Son 1er Ministre Mr Fillon déclare : je suis à la tête d’un état en situation de faillite sur le plan financier ….. !!!

Je gardais cette info pour la fin ( la cerise sur le gâteau ) : Mr Sarkozy a été élu non pas comme les médias nous serine à longueur de journée avec 53% mais tout simplement avec ( 50,7% chiffre officiel du Conseil Constitutionnel ).

- JP F-

………………....................

Il y a 160 ans déjà une phrase célèbre clôturait le manifeste des camarades MARX et ENGELS avec :

PROLETAIRES DE TOUS PAYS UNISSEZ - VOUS ?

Depuis cette année de 1847 elle n’est toujours pas devenue réalité. Si elle était devenue réalité le capitalisme ne serait plus qu’un mauvais souvenir et Mr Sarkozy ne serait pas au pouvoir….. !!!!

En 2007 nous pourrions peut être tenter une nouvelle phrase porteuse de justes revendications salariales :

SALARIES ET RETRAITES DE NOTRE PAYS UNISSEZ - VOUS ?


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